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Ẁurdah Ïtah

9 février 2016

Support musical du film d’Yvan LAGRANGE « TRISTAN & ISEULT », WURDAH ITAH, enregistré en Avril 1974, un mois à peine avant les sessions de KOHNTARKOSZ, constitue le second mouvement de THEUSZ HAMTAAHK, fresque musicale en trois mouvements dont MEKANIK DESTRUKTIW KOMMANDOH, enregistré un an plus tôt par MAGMA, représente le troisième volet. Exécuté par le noyau central du MAGMA de cette époque, à savoir Christian VANDER (piano, batterie, chant), Jannick TOP (basse), Klaus BLASQUIZ (chant, percussions) et Stella VANDER (chant), WURDAH ITAH présente une musique épurée à l’extrême. Contrastant avec le faste et la densité orchestrale de M.D.K, elle n’en dégage pas moins une puissance rythmique et un lyrisme vocal surprenants, marqués sans conteste du sceau de la griffe magmaïenne.

Mekanïk Destruktïw Kommandöh

9 février 2016

Seuls rescapés de la formation précédente, Christian VANDER et Klaus BLASQUIZ, entourés d’une équipe de musiciens renouvelée, investissent en 1973 les studios du Manor à Oxford, pour y enregistrer MËKANÏK DESTRUKTIW KOMMANDÖH, l’album considéré par beaucoup comme le chef d’oeuvre de MAGMA. Longue pièce articulée en sept mouvements, M.D.K a connu une longue gestation avant de parvenir à son état d’aboutissement définitif. Le cheminement accompli entre la courte version 45t de la formation précédente où prédominait le travail des cuivres, et celle qui est présentée sur cet album, est considérable. Tout le mérite en revient à Christian VANDER qui, seul désormais, va prendre en main de manière irréversible la destinée artistique de MAGMA. Si la prestation instrumentale du groupe a encore gagné en puissance, avec notamment l’arrivée à la basse de Jannick TOP, dont le jeu se révèle en parfaite symbiose avec l’esprit de la musique de Christian VANDER, ce qui frappe avant tout sur M.D.K c’est le souffle épique qui se dégage du travail magistral accompli par la section vocale. Propulsées par une rythmique inexorable et renforcées par un choeur féminin où apparaît pour la première fois Stella VANDER, les voix de Klaus et Christian viennent hanter nos esprits de ces chants magnifiques qui semblent tout droit venus de notre mémoire collective, conférant à la musique de MAGMA un caractère intemporel et universel.

1001° Centigrades

4 février 2016

Après avoir perdu Claude ENGEL, son guitariste, et régénéré sa section de cuivres avec l’arrivée de Jeff SEFFER aux saxes et Louis TOESCA à la trompette, MAGMA entre en studio, en 1971, pour y graver son second album, « 1001° CENTIGRADES ». Tout ce qui faisait l’originalité et la grandeur de « KOBAIA » se retrouve intact sur ce second opus, mieux même, tout y est magnifié. Si les deux morceaux composés respectivement par Teddy LASRY et François CAHEN laissent parfois filtrer une tendance plus jazz, c’est sur « RIAH SAHILTAAHK » que se développe avec le plus de force l’oeuvre entamée sur l’album précédent. Longue pièce de plus de vingt minutes, cette composition de Christian VANDER stupéfie autant par la richesse et le nombre incroyable de ses thèmes que par la violence parfaitement disciplinée de sa force rythmique; elle permet en outre d’admirer l’ampleur et la diversité du travail des cuivres, dont le rôle va progressivement diminuer au fil du temps. Par sa longueur, « RIAH SAHILTAAHK » préfigure ce que seront les grandes oeuvres comme « MEKANIK », « KOHNTARKOSZ » ou « THEUSZ HAMTAAHK ».

Kobaïa

2 février 2016

A la fin des années 60, époque où tout le monde semble s’accommoder de la totale hégémonie anglo-saxonne sur la musique française, Christian VANDER fonde le groupe MAGMA et affirme sa volonté de produire une musique différente, d’identité essentiellement européenne. Avec « KOBAIA », premier double album de la formation, qui paraît en 1970, il atteind cet objectif au-delà de toute espérance. « Cri » de révolte et de haine contre cette Terre qui étouffe l’homme et le conditionne, la musique de MAGMA synthétise les influences les plus diverses STRAVINSKY, BARTOK, COLTRANE, BACH, le jazz, le rock, le rhythm’n blues… pour produire un discours musical totalement neuf qui, s’il peut paraître déroutant à la première écoute, ne tarde pas à révéler des splendeurs insoupçonnées. Si l’instrumentation du groupe est finalement assez classique, c’est l’utilisation qui en est faite qui confère à ce disque son caractère « révolutionnaire » une section rythmique implacable, au jeu binaire complétement repensé ; des cuivres tsunamiens au discours jusqu’alors inconnu ; et ce chant si particulier qui utilise un langage inventé, comme pour nous dire que désormais plus rien ne sera comme avant.

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