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29 février 2020, tels des fauves, nous nous ruâmes sur la salle de Penmarc’h, premier concert de notre tournée.
Puis vinrent Nantes, Bordeaux, Toulouse, Perpignan et Saint-Étienne. Chaque soir, le groupe, affûté comme une lame, ne demandait qu’à « en découdre » !
À hauteur de Besançon, notre élan fut brisé par un contretemps, hors tempo.
ESKAHL est un témoignage de ces concerts, de ce nouveau MAGMA au line-up recomposé, plus vivant que jamais !

Magma est là, sera toujours là.
Et rien ! Non, rien ne nous arrêtera !

Christian Vander, 2 décembre 2020.
Avec l’approbation du Kömmandeuhr ZÏ.

ENREGISTREMENT LIVE – LONDRES, MARQUEE CLUB, 17 MARS 1974

Au moment de ce concert, Köhntarkösz est toujours en cours d’élaboration, pourtant l’enregistrement de l’album studio commence seulement 2 mois plus tard.

De larges séquences ne sont pas encore composées, d’autres empruntées à Köhntarkösz Anteria seront supprimées et réapparaîtront dans l’enregistrement de K.A en 2004.

De même Theusz Hamtaahk n’a pas encore sa forme définitive et comporte une coda qui sera définitivement éliminée peu de temps après.

La musique de MAGMA interprétée en version accoustique par le personnel d’OFFERING, tel est l’objet de la création LES VOIX DE MAGMA, présentée le 2 Août 1992 lors du Festival « Jazz en Baie » de Douarnenez. Subtilement réarrangés pour neuf voix, une contrebasse et des claviers, les thèmes issus de l’univers kobaïen prennent ici une dimension nouvelle. Puissance, lyrisme et envoûtement sont toujours au rendez-vous et l’absence d’électricité ne nuit en rien à un répertoire qui a su garder toute sa splendeur. Une parfaite réussite qui n’a finalement rien d’étonnant quand on sait que le chant a toujours été le point de départ de la composition dans la musique de MAGMA.

Après une première décennie conclue en apothéose par les concerts de la Rétrospective de l’Olympia en Juin 80, MAGMA, en investissant BOBINO pour une durée de trois semaines en Mai 81, entame une nouvelle phase de son évolution musicale. Composé de morceaux joués par la formation précédente, mais également de titres nouveaux, le répertoire de ce MAGMA 81 se situe dans la continuité de celui de la tournée consécutive à la sortie de l’album « ATTAHK ». La coloration rythm’n blues de sa musique s’est encore accentuée avec l’apport des frères GUILLARD aux cuivres, et les titres, plutôt courts, commencent à laisser davantage de place à l’improvisation. Klaus BLASQUIZ ayant quitté le groupe pour d’autres horizons, Christian VANDER, épaulé à la batterie par Doudou WEISS, prend désormais en mains une partie des vocaux aux côtés de Stella VANDER, Lisa DELUXE et Guy KHALIFA.

Paru en 1995, ce double CD vient combler un vide dans la discographie du groupe puisqu’une grande partie des morceaux présentés n’avaient jamais été enregistrés en studio depuis; c’est le cas notamment de « ZESS » dont la version électrique, illuminée par les prouesses vocales de Christian VANDER et la folie furieuse de la guitare de Jean-Luc CHEVALIER, justifie à elle seule l’acquisition de ce disque bourré d’une irrésistible énergie.

Choisies pour la richesse et l’originalité de leur contenu musical plus que pour leurs qualités strictement techniques, ces archives exceptionnelles sont à chaque fois un témoignage de l’incroyable talent dont a fait preuve le groupe culte Magma, tout au long de ses 50 ans de carrière. En plus du remastering, la bande originale, qui avait souffert avant d’être retrouvée, a été ici restaurée et retravaillée. Ce concert, enregistré à Bourges en 1979, est un moment de grâce par sa tension extrême couplée à une prise de risques, et dont les spectateurs se souviennent aujourd’hui encore. Si l’on y reconnaît l’énergie toujours débordante de ses musiciens exceptionnels, AKT 15 marque surtout d’une pierre blanche cette époque, encore très peu documentée à ce jour et que le public prendra plaisir a (re)découvrir.

Klaus Blasquiz, chant – Stella Vander, chant, piano Fender – Maria Popkiewicz, chant – Liza Deluxe, chant – Jean-Luc Chevalier, guitare, basse – André Hervé, piano Fender, synthétiseur – Michel Hervé, basse – Christian Vander, batterie avec la participation de René « Stundehr » Garber au saxophone ténor
RETROVISION – THE LAST SEVEN MINUTES – URGON GORGO – KORUSZ XXVI – HHAI – NONO – MEKANIK DESTRUKTIW KOMMANDOH

Christian Vander est un remarquable musicien. Compositeur, pianiste, chanteur, et aussi l’un des plus grands batteurs de cette planète. Nous lui avons demandé de sélectionner une série de solos des années 1970, parmi les meilleurs! Ces chorus se développaient toujours sur une meme trame qui évoluait au fil des années: la terre, l’air, le feu, puis l’ensemble de ces éléments melés, d’où surgissait le Chant… Toujours à la recherche du « chorus supreme », Christian ne pensais pas publier un jour ces enregistrements. Après une période de harcelement intense, de la part de l’équipe Seventh, il est maintenant convaincu que ces bandes se sont bonifiées dans le temps.

Nous n’en avions jamais douté!

Après le live officiel de la Taverne de l’Olympia et le concert du Théâtre du Taur de Toulouse, voici avec ce triple album enregistré à l’Opéra de Reims le 2 Mars 76, une nouvelle occasion de se délecter à l’écoute de celle qui fut sans doute la plus prestigieuse des formations de MAGMA. Ce concert, s’il présente comme les deux précédents, un groupe à la cohésion et à la puissance inégalée, constitue avant tout un document de première importance quant à son contenu. Trois pièces de choix sont là pour en témoigner. SONS ET CHORUS DE BATTERIE tout d’abord, le seul chorus de batterie gravé sur disque à ce jour par Christian VANDER au sein de MAGMA ; THEUSZ HAMTAAHK ensuite, dans une version d’époque, préfiguration de celle, définitive, qui sortira en 1980 sur l’album RETROSPEKTIW 1&2, DE FUTURA, enfin, morceau alors en rôdage, avec PAGANOTTI à la basse, quelques mois seulement avant son enregistrement par son génial créateur Jannick TOP.

Le concert du 24 Septembre 1975 au Théâtre du Taur de Toulouse appartient à la tournée de promotion automnale qui fit suite à l’enregistrement de l’album  « HHAI / LIVE », à la Taverne de l’Olympia, trois mois plus tôt. Libérée des contraintes de l’enregistrement, la formation, qui a du entre temps pourvoir au remplacement de Jean-Pol ASSELINE par Patrick GAUTHIER aux claviers, montre à cette occasion une cohésion exceptionnelle. Il en résulte un concert d’une incroyable puissance où chaque musicien se libère totalement et semble réussir tout ce qu’il entreprend. Les interventions de Didier LOCKWOOD et Bernard PAGANOTTI sur la longue version de « MEKANIK DESTRUKTIW KOMMANDOH » sont absolument époustouflantes ; quant à Gabriel FEDEROW, d’ordinaire plus en retrait, il nous gratifie sur « KOBAIA » d’un long et magnifique chorus de guitare.

Ce document de très bonne qualité sonore, enregistré par Radio BREMEN en 1974, contient MEKANIK DESTRUKTIW KOMMANDOH, SOWILOI, SOLO DE BATTERIE, THEUSZ HAMTAAHK.

Avec cet enregistrement réalisé le 14 Mars 1974 dans les studios londoniens de la BBC, c’est un cadeau merveilleux et inespéré qui nous est fait.Le miracle de pouvoir écouter, avec une qualité sonore excellente, « THEUSZ HAMTAAHK » et « KOHNTARKOSZ », deux pièces maîtresse de l’œuvre magmaïenne, dans des versions uniques, exécutées par le groupe qui fut à l’origine de leur création. Si les versions « abouties » jouées par le MAGMA des années 75-76 nous sont les plus familières, celles qui nous sont offertes ici présentent un intérêt majeur à plusieurs niveaux : leur structure, tout d’abord, qui à cette époque n’était pas encore définitive, et comportait des séquences qui furent par la suite soit agencées de manière différente, soit supprimées; leur exécution, ensuite, avec un « THEUSZ HAMTAAHK » dont la pseudo-lenteur du tempo n’a d’égale que la violence contenue qui l’habite, et un « KOHNTARKOSZ » où la magie des claviers apporte à cette oeuvre une alternative tout aussi envoûtante que celle engendrée, à la Taverne de l’Olympia l’année suivante, par les divines envolées du violon de Didier LOCKWOOD. Enfin, ces deux pièces permettent de pouvoir apprécier, pour la première fois dans des conditions « live », une formation, soudée autour du tandem Christian VANDER/Janik TOP, dont on avait peut-être un peu oublié, avec le temps, la valeur exceptionnelle.